Octavius Quintus Assilius

 
Octavius Quintus Assilius
Maréchal Impérial/Administrateur
Octavius Quintus Assilius
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MessageSujet: Octavius Quintus Assilius Octavius Quintus Assilius Icon_minitimeJeu 28 Aoû 2014 - 15:23
Fiche d'identité
Nom : Quintus Assilius
Prénom : Octavius
Surnom : Le Phénix
Age en 585 : 40 ans
Date de naissance : 5 Léodas 544
Sexe : Homme
Pays : Ultima
Race :Humain
Religion : Culte Impérial des Dieux de Fatalis


Physique et mental


Description physique : Octavius possède une taille plutôt imposante d’un mètre quatre-vingt-six, et n’est pourtant pas très large de carrure, ni trop maigre ; de même que son apparence ne suggère pas qu’il soit très musclé.  

Au niveau du visage, il est composé entre autres d’une mâchoire  carré, d’un nez relativement gros, et de lèvres légèrement épaisses. S’ajoutent à cela des sourcils arqués blonds qui, additionnés à ses petits yeux bleu-vert, donnent à Octavius un air naturellement droit voire strict.

Il arrange ses cheveux à en deux franges de longueur égale, et pour donner à sa coupe une impression de volume, il coupe très courts les cheveux à la base de son crâne.

Quant à ses habitudes vestimentaires, il s’habille d’ordinaire d’une sorte d’uniforme dont la couleur varie entre le rouge et le violet, muni d’épaulettes et de boutons en or.

Descriptions psychologique : On dit toujours de ne pas juger un livre à sa couverture. Eh bien, ce n’est pas vraiment le cas d’Octavius : il est ce qu’il semble être.

Niveau physique, on peut le croire droit et strict, comme dit précédemment. Et il l’est : il ne s’écarte pas de ce qu’il considère être le droit chemin, fait preuve d’une loyauté et d’une rigueur sans faille, et montre également une froideur et un sérieux tout aussi imperturbables.

Cependant, bien qu’il voue une loyauté sans failles à l’empire, dont il considère les idéaux et  les politiques comme les meilleures possibles, Octavius est un homme très attaché à des valeurs considérées comme « archaïques » par l’empire : il considère la supériorité de la noblesse face à la plèbe absolue en dehors du domaine militaire, et par conséquent fut déplut au plus haut point lorsque l’empereur démit la noblesse de certains de ses privilèges, tel que la possession de certaines terres et l’abolition totale des fiefs entre autres. C’est surement le seul point de la politique impériale que le général désapprouve.

Son attachement aux valeurs précédemment dites ne facilite pas le mois du monde ses relations mondaines, étant donné qu’il a du coup tendance à regarder de haut, voire mépriser les personnes d’origine modestes, en dehors de quelques exceptions. Pour ne pas arranger le tout, étant très orgueilleux, il lui arrive également de prendre de haut la plupart des nobles de rang inférieurs au sien.

Histoire

Chapitre 1: un héritier humilié et dépossédé



Octavius Quintus Assilius est né comme héritier du clan Assilius d’Ultima, un des clans majeurs du pays. Et clan majeur non pas en termes de puissances militaire, mais grâce au fait qu’il posséda l’entièreté de la ville d’Omris, et donc eut la liberté d’exploiter ses richesses minières importantes. Et malgré la taille et la puissance inférieure du clan, il était sans doute le plus puissant et le plus important économiquement de tout le sud-ouest d’Ultima. Et qu’un clan si petit militairement, avec une armée comptant environ deux-milles hommes, tienne à lui seul la globalité des ressources naturelles des montagnes d’Omris, irritait depuis plusieurs générations les clans plus puissants extérieurs à la ville. Cependant, jusqu’à quatre semaines avant les quatorze ans de l’héritier (donc en 558), les chefs du clan Assilius avaient calmés les tensions extérieures en payant le, militairement parlant, plus puissant clan de la région, le clan Hakumei, en divers matériaux extraits de leurs mines pour obtenir une protection conséquente contre les éventuelles menaces extérieures. Cependant, une coalition inattendue d’autres clans extérieurs à Omris renversèrent le clan Hakumei, laissant sans protection extérieure le clan des mineurs d’Omris.

Une semaine après la chute des Hakumei, la coalition envahis Omris, et suite à un court combat entre les soldats Assilius accompagnés des survivants des Hakumei, et les troupes coalisées, les mineurs et leurs hommes se firent tous massacrer, ou mis en esclavage. Mais certains parvinrent à s’enfuir, comme le jeune Octavius, l’héritier, ainsi que son garde du corps, un quadragénaire du nom d’Illiac.

Bien que cela répugna l’ancien héritier, il dut travailler lui-même aux côtés de son garde du corps jusqu’à ce qu’il eut assez d’argent pour quitter la ville. En effet, le noble déchu ne pouvait possiblement se résoudre à abandonner la place qu’il estimait lui revenir de droit, ainsi il comptait faire route, après avoir récupéré suffisamment de fonds pour le voyage, vers la ville des mercenaires, Halbran, où son garde du corps connaîtrait une compagnie qui rejoindrait avec joie le projet de revanche du jeune Octavius, malgré, justement, son jeune âge.

Après avoir réuni une somme suffisante pour acheter deux vieux chevaux, c’est-à-dire douze semaines des salaires combinés des deux hommes, commença un voyage certes pas extrêmement long mais néanmoins fatiguant vers Halbran, avec escale obligatoire à la porte du titan.
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Chapitre 2: "L'esprit mercenaire, c'est-à-dire le désir des récompenses"

Cela faisait une semaine et demie depuis que le jeune maître et moi avions quittés Omris. Et après quelques jours de voyage en Arghota, nous aperçûmes enfin la destination de notre voyage : la ville au milieu des montagnes, meilleur endroit pour trouver des mercenaires compétents en nombre, Halbran. J’y connaissais le capitaine d’une compagnie de « soldats à vendre ». Le nom de l’homme était Yvain, sa compagnie, elle s’appelait la « troupe des jurés », et comptait alors environ sept milles hommes venus de toutes les provinces humaines de Fatalis.

Et j’étais bien sûr persuadé qu’Yvain allait aider l’héritier Assilius. Pourquoi ? D’abord car Yvain voulu toujours posséder un poste à une cour de noble, chose que le jeune maître pouvait aisément lui arranger une fois sa place récupérée, deuxièmement car autant lui que son second, un homme d’origine Arghotienne dénommé Erirk, étaient de grands amateurs des armes fabriquées en métaux d’Omris (encore une fois chose que le jeune maître pouvait aisément leur obtenir en quantité et gratuitement une fois son retour sur le trône) , et enfin pour la simple, et probablement suffisante en elle-même, raison qu’Yvain avait des antécédents avec Kodarn, l’un des dirigeants de la coalition, qui l’avait amené à vouloir sa tête sur une pique, si j’ai bonne mémoire, une histoire de femmes, quelque chose dans le genre.

Enfin bref, nous arrivions donc aux portes de la ville. Nous les passions sans problèmes, étant reconnus comme de simples voyageurs. Le jeune maître descendit par la suite de son cheval, comme je descendis du miens, et il attendit que j’amène nos montures jusqu’à l’écurie, accolée aux remparts.

Après cela, je me suis renseigné sur l’endroit où se dressent les tentes des jurés, et nous nous y sommes rendus pour nous entretenir avec Yvain.

Nous sommes alors entrés dans sa tente, et lui, assit sur sa grande chaise en bois disposée au fond de la tente, comme s’il était un quelconque seigneur nous demanda de nous asseoir en face de lui, sur des chaises certes moins somptueuses que la sienne. Il prit ensuite la parole :

« Eh bien le bonjour messieurs ! Cela faisait déjà un an au bas mot que je n’avais pas eu de tes nouvelles Illiac, j’ai donc été plutôt surpris de recevoir ta lettre » je lui avais en effet envoyé une lettre pour lui prévenir de notre arrivée, et que j’avais une proposition à lui faire, qui pourrait ‘déterminer son futur, et celui de toute sa compagnie’ « Mais je ne vais pas m’étendre sur les retrouvailles mon ami. Quelle est cette proposition ? »

Je souriais légèrement. « Il est vrai que j’ai parlé de cela dans ma lettre. Cependant, tu n’entendras rien de moi. Mais du jeune maître à mes côtés. » Dis-je en désignant le jeune maître.

« Ce garçon ? Qu’aurait-il donc à me proposer ? »

Le jeune maître ne dit rien pendant quelques secondes, se contentant de balayer Yvain, habillé comme un roturier, de ses yeux bleu-vert.

« Je ne suis pas n’importe quel garçon, monsieur Yvain. Je suis Octavius Quintus, chef de la dynastie Assilius d’Omris, héritier des titres de maître-mineur, maître-forgeron et maître-artisan d’Omris, détenteur de droit des terres alentours d’Omris, et de la Grande Cité d’Omris, de même que prétendant au titre de protecteur des territoires cités précédemment. »

« Un… héritier ? » se contenta de prononcer Yvain, dans son étonnement. Puis, il sembla se ‘reprendre en main’, et dit : « En temps normal, j’aurais trouvé cela suspicieux, un héritier d’une riche famille qui demande l’aide de ma compagnie… Mais puisque le tout est supporté par toi Illiac, je veux bien y croire. Quelle est donc la proposition, ‘monsieur’ ? »

Dit-il au jeune maître. Celui-ci répondit après quelques secondes.

« Comme vous pouvez le voir à ce que je porte, je suis presque sans le sou depuis que j’ai été forcé de quitter ma résidence. Je ne peux ainsi pas vous payer pour l’instant. Cependant, je pourrais vous donner la somme nécessaire, voire plus, à vos services une fois le travail terminé. Comme vous le savez déjà, mon clan est celui qui tient Omris et ses mines depuis plusieurs générations. Le détenteur du titre de chef de la dynastie Assilius aspire à recevoir les titres de maître-mineur, maître-artisan, et maître-forgeron d’Omris, ce qui, en plus d’attester de son droit à faire exploiter les matériaux des mines avant de les faire transformer, atteste également de son savoir en ce qui concerne ces disciplines, bien que ce côté-là soit secondaire. Ainsi, lorsque je retrouverais ma place en tant que seigneur de la ville, j’aurais tous les droits en ce qui concerne les mines de la ville. Alors, je pourrais vous fournir un nombre conséquent d’armes et de pièces d’armure, en plus de vous payer grassement. Si vous le désirez également, je pourrais vous gratifier d’un titre honorifique. »

Durant toute la tirade du jeune maître, j’avais regardé attentivement les réactions d’Yvain. Il regardait d’un air ébahi le jeune maître, puis une fois avoir repris ses esprits, une seconde fois en seulement quelques minutes, il commença à rire.

« Vous OSEZ me ‘demander’ mon aide avec une offre pareille ?! Avec de tels propos, j’aurais accepté, même s’il fallait vous supplier à genoux ! Ahah ! »

Puis son rire se tu.

« Cependant, même si je te fais confiance pleinement Illiac, tu n’as pas intérêt à m’avoir menti, sinon, je te jure que je te ferais avaler tes propres doigts avant de te plonger dans de l’huile bouillante. »

Je souris.

« Quel intérêt aurai-je à te mentir, mon vieil ami ? »

Yvain se remit à sourire à son tour.

« Tu n’as pas tort ! Eh bien, Seigneur Assilius, quand devrons-nous partir ? »

Je vis un bref sourire en coin, se dessiner sur le visage du jeune maître, qui s’effaça bientôt, puisqu’il se releva, et ordonna :

« Préparez vos hommes le plus vite possible, Yvain des Jurés, nous quitterons Halbran dès que possible ! »

Yvain répondit en criant :

« Erirk ! » lança-t-il à l’homme au teint bronzé se tenant à ses côtés, debout, et que je venais à peine de remarquer. Définitivement, cet homme était passé maître dans l’art de ne pas se faire remarquer. « Sors de cette tente, et va ordonner aux hommes de se préparer pour notre départ imminent ! On fera route vers Omris dès que les préparatifs seront terminés ! »
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Chapitre 3: Nuit couleur écarlate



« Allez, allez mes d’moiselles, dansez ! Ahahah ! »

L’homme, un grand barbu musclé, observait joyeusement, une coupe remplie de vin en main, les magnifiques danseuses elfes tout droit venues du territoire de la Guilde Sylvestre. Ce soir était jour de célébration, puisque ce que l’on appelait la ‘coalition’ d’Omris venait de décrocher un contrat qui allait rapporter gros avec le clan tenant Luna. Et donc, les cinq chefs de la coalition, comprenant Kodarn, le grand barbu chef du clan Ingmar, le vieux Lès ex-trésorier et riche marchand anciennement à la solde du clan Itan, Lyndra chef-guerrière du clan Cador, Col ‘le jeune’, Grand consul à vie du clan Hamilcar, et l’archimage Jud du clan Ptahotem avaient conviés les trois représentants de Luna (un grand mince, un petit chétif, et un gros, tous trois habillés de toges blanches)  à un magnifique festin ; incluant les plus beaux gibiers de la région, un vin délicieux, des fruits magnifiques, un fromage exquis, et bien sûr un grand feu et de belles danseuses et serveuses exotiques dans cet immense hall de pierre constituant un ancien château.

Le festin battait de son plein, autant les chefs de la coalition que les émissaires de Luna s’amusaient énormément, et bien que la population s’opposait de plus en plus au régime de la coalition de par la brutalité du sort réservé au clan Assilius, le château était tellement bien gardé qu’ils se sentaient totalement en sécurité.

… Mais ils ne s’attendaient pas à ce qui allait leur arriver ce soir-là.  

Un jeune garde, vêtu d’une armure en acier d’assez belle conception, à peu près semblables à celles des conquistadors Espagnols de notre monde, couru vers Kodarn, lui chuchotant une nouvelle. Ce dernier répondit de sa voix très forte et portante :

« Un homme d’apparemment une haute importance souhaite nous voir ? Du clan Svein des  Plaines Glacées ? Fait le rentrer ! Le Clan Svein est réputé pour produire de grands guerriers après tout !»

Acquiesçant, le garde donna l’ordre aux portiers d’ouvrir l’immense porte en bois qui constituait l’entrée du château. Les personnes qui pénétrèrent l’enceinte de la salle de banquet étaient cinq personnes, tous vêtus de plastrons en cuir, où figurait l’emblème du clan Svein, et de jambières, d’épaulières et de brassards en fer, de plus ils portaient tous des capes de voyage. Seul l’un d’eux portait une armure un peu plus distinguable de par la broche tenant sa cape, qui était de toute évidence en or. Ils s’approchèrent de la table de banquet, bien qu’un peu en contrebas par rapport à celle-ci, et l’homme à la broche en or prit la parole.

Col, assis sur sa chaise, dit aux représentants du clan Svein :

« Bienvenue à Omris ! Donc, selon les dires de Kodarn ici présent, » Il désigna le concerné « vous seriez des représentants du clan Svein ? C’est trop d’honneur de vous rencontrer. Nous étions en pleines festivités comme vous pouvez le voir, je vous invite à nous rejoindre, votre voyage, quel qu’en soit l’objet, a dû être éreintant.

L’homme à la broche répondit de sa voix grave, tout en s’inclinant en signe de respect :

« Veuillez m’excuser Monsieur, mais nous nous devons de décliner votre hospitalité, bien que sachez qu’elle nous touche. Nous sommes juste là ce soir pour délivrer un message de mon Seigneur, mais sachez que nous serions honorés de passer plus de temps dans ce hall… demain par exemple.»

Alors que Col, qui semblait déçu par le déclin, allait rétorquer pour de toute évidence tenter de persuader les hommes de rester à la table pour ce soir, Lyndra lui coupa la parole, et dit de sa voix presque masculine :

« Allez, laisse les donc faire ce qu’ils veulent, ce n’est pas comme si ils étaient obligés de rester ce soir au hall. Tout le monde n’aime pas les fêtes. Bref, messieurs, si vous voulez bien, nous en étions aux noms. Je suis Lyndra, Chef-Guerrière du Clan Cador. Cet homme» elle montra Col « est le Grand Consul à vie du clan Hamilcar. Vous savez déjà qui est Kodarn, alors voici le marchand Lès, et l’archimage Jud. » Elle désigna les concernés.

Le messager repris :

« Je tiens d’abord à vous remercier de votre intervention. Je me prénomme Njall, Grand messager du Seigneur des Neiges Siger Svein, chef dynastique de la dynastie Svein, Grand chef des plaines glacées occidentales et seigneur des forteresses de Castelong, d’Hautepierre et de Vileplaine. »

Kodarn dit tout à coup :

« Eh bien ! Nous sommes ravis de vous recevoir, ne serait-ce que l’espace d’un instant, ce soir dans ce hall. Mais, cependant, je veux pas paraître pas pol- impoli, mais je suis curieux, et je suis sûr que mes amis le sont aussi ! » Cria-t-il en référence autant à ses camarade dirigeants qu’aux trois émissaires Luniens.  

Le dénommé Njall s’inclina en signe de oui, puis il prit un parchemin d’une sacoche accrochée à sa ceinture. Il prit ainsi une voix forte et portante et lu le contenu du parchemin.

« Moi, Octavius Quintus Assilius, » tout le monde à la table du banquet furent choqués  à l’entente de ce nom  « chef de la dynastie Assilius d’Omris, héritier des titres de maître-mineur, maître-forgeron et maître-artisan d’Omris, détenteur de droit des terres alentours d’Omris, et de la Grande Cité d’Omris et prétendant au titre de protecteur des terres d’Omris et de la grande-cité d’Omris, déclare par la présente lettre aux usurpateurs du trône d’Omris se faisant appeler la coalition, mon intention de prendre possession de tous les titres me revenant de droit, et le renversement total de la coalition. De la part de toute ma dynastie, j’espère que vous avez bien apprécié cette belle nourriture et ce bon vin, ils risquent d’être les derniers que vous aurez l’occasion de déguster. »

Le dénommé Njall, bien qu’il fut évident que ce n’était pas son vrai prénom, rangeât par la suite la lettre dans sa sacoche, avant de s’incliner en signe de respect devant la table.

« Une lettre de vendetta ? C’est une blague ?! » Cria, presque d’effroi et d’une voix un peu chancelante, Col.

« Il me semble bien. Mais jamais il n’arrivera à pénétrer dans la ville. De toute façon, quelles que soit ses capacités, il lui faudrait une armée pour tous nous vaincre. Quoi qu’il en soit… Gardes, emprisonnez ces faux messagers, nous les exécuterons demain. Car ce soir est soir de-» Commença Jud, qui fut coupée à la fin de sa phrase par un bruit fort de pas, et… d’une lourde porte de bois en train de s’ouvrir.

La grande porte du château venait de s’ouvrir presque en plein, et laissait rentrer dans la salle plus d’une cinquantaine d’hommes en armures. Ils se rangèrent tous juste derrière celui qui se faisait appeler Njall, puis formèrent un carré, avant de se séparer en deux formations distinctes, formant ainsi une allée. Les hommes étaient tournés vers l’allée, et étaient tous droits, comme au salut. Puis, une forme passa dans cette allée formée par ceux qui semblaient être ses hommes. Il semblait visiblement jeune, n’ayant probablement pas plus de quinze ans, et était de toute évidence habillé d’un costume ressemblant quelque peu à un uniforme militaire, de couleur entre le violet et le Bordeaux. Il était suivi par un homme habillé comme un écuyer, qui portait un étendard où figurait un aigle ou un phénix en or, les ailes repliées et tenant une couronne de laurier dans le bec, le tout sur un fond violet foncé.

Il arriva au-devant de ses troupes, où l’accueilli Njall en s’inclinant.

« Seigneur Octavius. »

Le « Seigneur » fit face à la table, dont les attablés étaient désormais protégés par un mur de gardes équipés d’hallebardes.

« De quelle impolitesse vous faites preuve, coalisés. Vous barricader derrière ma table, comme si elle vous appartenait.

« Elle ne t’appartient pas encore, gamin ! » Cria Kodarn de derrière ses gardes.

« Je vous assure que si » répondit calmement Octavius « de même que tout ce château, et cette ville en fait, ainsi que l’immense réseau de mines d’Omris, et les terres avoisinant cette ville. Vous n’avez pas l’air de me croire Kodarn, laissez-moi le prouver. Illiac ! Ton arme.»

Celui qui se faisait passer pour le messager Njall s’approcha de son seigneur, et lui donna son pistolet à Silex.  

Il le jaugea quelques secondes, avant de le pointer vers le mur de gardes, puis il tira, comme si de rien n’était. La personne qui s’écroula fut l’archimage Jud, qui avait fait l’erreur d’être légèrement surélevée comparé à ses gardes.

Après cela, Octavius redonna son pistolet à silex à l’homme dénommé Illiac, qui le remit à sa place, à sa ceinture.

Le Seigneur Assilius claqua ensuite des doigts en direction de ses hommes, et la première ligne se détacha du groupe pour se placer à ses côtés. Ils brandirent tous leurs mousquets en direction des gardes protégeant la table.

« Gardes coalisés. Déposez vos armes maintenant, et je vous garantis personnellement qu’aucun mal ne vous sera fait, et que vous pourrez intégrer sans problème dès demain la garde de la ville. Si vous refusez, je me verrais dans l’obligation de tous vous tuer. »

Personne ne dit rien.

« Très bien. Je donnerais l’ordre de tirer à mes hommes dans cinq secondes. »

Personne ne dit rien.

« Cinq. »

Personne ne dit rien.

« Quatre. »

Personne ne dit rien.

« Trois. »

Personne ne dit rien.

« Deux. »

Personne ne dit rien, mais un des gardes jeta son hallebarde au sol, suivi des quelques quatorze ou quinze autres.

« Je ne planifie certainement pas de mourir ce soir. »

Dit l’un d’eux à Kodarn, rageant d’avoir perdu son dernier rempart entre lui et Octavius Quintus Assilius.

Une fois que les anciens gardes coalisés eurent été évacués du hall, Octavius donna l’ordre de saisir et d’exécuter les chefs coalisés et les émissaires de Luna. En dehors de Kodarn, pour qui il donna ordre de le conduire jusqu’à un certain ‘Yvain’, à l’entrée de la ville. Après que ses camarades soient morts, et qu’il allait être conduit en dehors du château, Kodarn lança cette réplique à celui qui venait de prendre sa place en tant que dirigeant d’Omris :

« Tu nous a peut-être tous eut, mais la coalition est loin d’être morte, Assilius ! »

Puis étrangement, Octavius arrêta les soldats qui conduisaient Kodarn à l’extérieur, puis il s’approcha de ce dernier. Il lui dit calmement, en le regardant de ses deux yeux vert-bleus :

« J’ai bien peur que si, Monsieur Kodarn. J’ai bien préparé mon entrée à Omris, vous savez. J’ai auparavant traité avec les différentes factions rebelles de vos clans respectifs. Désormais, c’est votre sœur Saenrys qui est à la tête du clan Ingmar, suite à une courte bataille à l’intérieur même de votre capitale. Le guerrier Yr a défié et vaincu le régent de Lyndra au sein du cercle de combat du clan Cador. Le Second Consul Irius a, lui, été ravi de pouvoir avoir une chance posséder tous les pouvoirs au sein du clan Hamilcar. Enfin, devrais-je plutôt dire le clan Varus, puisque c’est lui qui est désormais le chef. Une grande partie de la famille de la magicienne Jud s’est arrangée pour se débarrasser de sa famille proche, c’est-à-dire de ses enfants, de ses frères et sœurs et de son mari. Je crois que c’est sa plus grande cousine qui dirige les Ptahotem désormais. Et pour finir, bien que vous vous en doutiez probablement, le clan Itan a été ravi de me fournir quelques aides en échange de la disparition définitive de leur ancien trésorier, dont la démission les avait fortement ennuyés. Vous étiez totalement isolé depuis déjà quelques heures. »

Après avoir dit cela, Kodarn redevint silencieux, et Octavius donna l’ordre aux soldats qui le conduisaient dehors de reprendre cette action.

Après cela, Octavius parcouru la salle jusqu’à la table du banquet, suivit d’Illiac et de son porte-étendard. Il s’assit en bout de table, à la place du seigneur, et demanda à Illiac de lui servir un verre de vin, qu’il dégusta au calme en savourant sa victoire.
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Chapitre 4: Le règne, ou le souverain-bien d'un certain noble



« Ce matin-là, j’avais réussi à obtenir un rendez-vous avec un archiviste à Omris. J’étais venu ici, dans ce la ville minière, pour recueillir des informations sur l’histoire d’Ultima, enfin, de l’Ultima pré-Aeon Cliff, dans les dernières années de « l’empire » clanique, dans le but de compléter ma fiche de recherches sur la contrée Ultimienne, pour présenter le tout en tant que ce projet de fin d’études que vous êtes en train de lire.

J’avais réussi à me documenter sur toutes les périodes de règnes à Omris, jusqu’à la chute de la coalition, en 559. Cependant, il n’y a que peu d’informations sur ce que la personne ayant détrônée la coalition, puis régnée à sa place sur la ville entre la date précédemment annoncée et 561, lorsqu’il céda la ville à Aeon Cliff, eut accomplie sous son règne.

Quant à l’introduction, Octavius Quintus Assilius, actuel Général Impérial, est le fils héritier du clan Assilius ; éjecté de la place de clan régnant de la ville en vers la fin de Jidas 558 par la Coalition. Plus tard dans l’année, en usant de moyens plutôt divers, il isola les coalisés de leurs clans d’origines, avant de pénétrer la ville grâce au soutien de la population qui était encore en majorité pro-Assilius. Il exécuta par la suite l’intégralité des dirigeants coalisés.

Mais comme dit plus haut, on a que peu de détails précis sur son règne en lui-même. Je demandai donc les détails à l’archiviste, M. Oll, et voici sans plus tarder une retranscription du discours de ce dernier :


« Oui, en 558, je m’en souviens très bien. J’étais déjà archiviste à cette époque-là. Vous savez, le règne de la coalition n’était pas si mauvais en soit, juste mené par des mains incompétentes, mais la population avait appris au fil des années à rester fidèle aux Assilius, qu’ils considéraient comme les dirigeants de droit d’Omris. Ce soir-là était des plus banals, je dois le dire. Et alors que je dégustait mon repas du soir, j’entendit le cor jouer : c’était l’instrument d’annonce du gouvernement d’Omris, et toute la ville était obligée de se rendre à la place principale pour écouter l’annonce.

Tout le monde s’y rendit, moi y compris, et nous y vîmes le héraut accompagné d’un jeune homme blond habillé de façon très noble.

Le héraut annonça que ce jeune homme,  qui n’avait eu sa majorité selon les règles du clan Assilius qu’au début de l’année, était le nouveau seigneur d’Omris. La foule, heureuse d’avoir à nouveau un dirigeant du clan, acclama le nouveau seigneur.

Le héraut fit également l’inventaire des nouvelles lois, telles qu’un emploi du temps légèrement plus lourd pour les mineurs, et une semaine intense de travail par ère chaque année pour les artisans et forgerons de la ville. Mais cela ne dérangea personne à vrai dire.

Dès le lendemain, Octavius Quintus Assilius pris deux grandes décisions, la première étant de, bien qu’il y soit attaché, transformer le hall du château de pierre en marché ouvert, laissant cependant le reste du château intacte et propre à l’habitation. La deuxième fut qu’il incorpora la compagnie de mercenaires avec laquelle il avait pris la ville dans l’armée d’Omris, faisant du commandant de cette compagnie le commandant en chef de l’armée d’Omris.

Ainsi, la ville minière fut grâce à lui enfin capable de se protéger seule de la menace que constituait
Les clans extérieurs à la ville. Cependant, son règne ne fut pas entièrement bénéfique, le Seigneur Octavius n’était pas réputé d’être un souverain à l’écoute de son peuple. Mais la plupart des gens qui ont vécus sous son règne s’accorderont à dire que les inconvénients n’étaient que mineurs, et que le règne de ce seigneur marqua sans doute de façon bénéfique la ville. Par exemple, bien que les lois sur le travail précédemment citées aient été abolies, la plupart des travailleurs aux mines et aux forges continuent de les respecter par tradition. De plus, au marché couvert d’Omris, il est parfois possible d’acheter auprès des tisserands des drapeaux avec, dessus, brodé le blason du clan Assilius. Bien qu’Octavius Quintus Assilius ne soit pas le seul seigneur Assilius auquel on doive ces mœurs. »

Comme dit plus haut, Octavius Quintus Assilius livra ses titres à Aeon Cliff en 561 ; suite à la négociation de certains légers termes étant l’intégration de la totalité de l’armée d’Omris à l’armée impériale, et de l’obtention pour Yvain, ancien commandant des jurés, d’un titre mineur à la cour impériale. Ceci conclu ce chapitre sur l’histoire d’Omris. »

-Festus Hyrn, Projet de fin d’études pour le département d’Histoire du Monde de l’Université des Arts de Shae, intitulé : ‘Les dirigeants d’Ultima et leurs agissements à travers l’Histoire’, extrait et conclusion du chapitre sur Omris.
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Chapitre 5: Dans un uniforme



Après avoir donné ses titres à Aeon Cliff, Octavius s’engagea dans l’armée Ultimienne. Il commença en tant que Lieutenant, dû à son titre de noblesse.

Il n’emporta avec lui qu’une canne-épée qu’il avait fait fabriquer durant son rège sur Omris, et ses connaissances dans une certaine discipline magique propre au clan Assilius.

Il souhaitait à la fois s’éloigner d’Omris, pour voir un peu du monde, et servir l’empereur, dont il considère les idéaux politiques comme les meilleurs possibles à l’époque actuelle. Bien qu’il était en désaccord avec certaines lois promulguées par l’empereur Ultimien.

Il servit de nombreuses années dans l’armée. La première partie de sa carrière fut de 561 à 562, et ne consista qu’en répression de divers bandits, mais aussi en tant que sous-officier lors du siège de Luna. Comme les autres sous-officiers, officiers, et soldats ayant servis à assiéger la capitale il fut ainsi décoré de la médaille de la réunification. Ce ne fut que la première médaille d’une longue liste, puisque une fois la hiérarchie militaire totalement rétablie, Octavius fut transféré dans la première division, étant également promu au rang de capitaine.

Pendant la période suivant la réunification, Ultima n’eut pas été engagée en guerre, alors l’armée servait surtout à pacifier les différentes régions d’Ultima, que leur travail consiste à chasser des bandits, procéder à l’arrestation, et dans certains cas à l’élimination de nobles s’opposant à l’Empire, ou encore à la protection des nouvelles colonies minières se développant dans les plaines glacées au Sud.

Chaque régiments de la première division était affecté à différent forts parsemant la surface d’Ultima, et accomplissaient ainsi diverses tâches dans la région où ils étaient affectés. Octavius était ainsi stationné, de même que tout le 4ème Régiment d’infanterie de la Première Division Impériale dans le Fort Cephal, une grande forteresse en pierre qui avait été abandonnée plusieurs années, à une dizaines de kilomètres de la frontière naturelle entre les plaines glacées et le terrain régulier d’Ultima, côté Est. Cette partie du territoire était encore relativement sauvage, et donc très dangereuse, car elle abritait plusieurs clans de pillards souhaitant échapper à la loi impériale.

Ainsi, pendant plusieurs années, le Régiment fut confrontés à plusieurs adversaires, notamment des clans de bandits, mais aussi le froid, et les quelques rares monstres subsistants dans les plaines glacées s’attaquant aux mines avoisinantes.

Mais le 4ème Régiment d’Infanterie tint bon, et réussi à réguler la situation dans la région d’ici 571. Nombre de ces soldats, dont la plupart des vétérans du siège de Luna, furent décorés de la médaille de la bravoure, dont Octavius, qui avait été aussi entre temps décoré de la médaille du long service, décernée à tout soldat ayant servi dans l’armée pendant un minimum de dix ans. De plus, suite à la mort du Major Noirastre lors d’une attaque de camp de bandits, Octavius le remplaça en tant que chef du Fort, étant promu de facto Major à sa place.  

De cette façon, Octavius parvint à se distinguer comparé à ses autres camarades, et à se faire repérer par les hautes sphères militaires Ultimiennes. Après Fort Cephal, il fut retiré du 4ème Régiment pour être muté à Fort Py, une structure en pierre perdue au plein Sud d’Ultima, mais dans une zone à problèmes à cause des nombreuses bêtes sauvages résistantes au froid, et à certains clans de bandits très coriaces, les deux menant la vie dure aux colonies minières environnantes.

Là-bas était stationnée la moitié du 14ème régiment d’Infanterie de la Première division Impériale, accompagnée d’une vingtaine de soigneurs issus de la quatrième division. La situation était très tendue, et cela faisait déjà plusieurs années que ce régiment  n’arrivait pas à atteindre de résultats concrets ; car les soldats avaient énormément de mal à combattre efficacement dans cette région qui compte parmi les plus froides d’Ultima. De plus, acheminer des provisions jusqu’à ce fort n’était pas tâche facile.

Cependant, suite à l’organisation d’escarmouches risquées, mais en théorie efficaces, Octavius parvint à faire progresser peu à peu la situation à Fort Py, et bien que certains de ses soldats aient succombés, en cinq ans il parvint à pacifier la région.

L’endroit était redevenu paisible, ne serait-ce que pour un temps, et une grosse partie des soldats présents furent rapatriés à Luna, afin d’être récompensés, et certains gradés, pour leur service.

En raison de ses nombreuses années de service, et de son efficacité, Octavius fut promu au rang de vice-général de la Première Division Impériale. Pour être honnête, ce n’est pas du tout ce à quoi il s’attendait, d’atteindre un si haut rang. Mais cela était fort loin de le déplaire.
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Chapitre 6: Lettre à un ami



"Cher Illiac,
Mon ami, cela fait longtemps que l’on ne s’est vu. Cependant, je ne peux me détacher pour vous voir, j’ai bien trop de responsabilités, surtout administratives, en tant que sous-général de la Première division. Comment est la vie à Ydran ? Est-ce que la maison de campagne que je vous aie achetée vous plaît ? Votre retraite se passe-t-elle bien ?

Mais ce n’est malheureusement pas que pour prendre de vos nouvelles que je vous écris aujourd’hui, puisqu’Yvain a rendu l’âme hier matin. Les obsèques auront lieu dans cinq jours, toute la matinée à partir de sept heures. Erirk et plus de la moitié des Jurés, ce qui fait un nombre conséquent de personnes, seront présent au moins à l’extérieur du cimetière, et j’espère que vous pourrez y être vous aussi. Je vous communiquerais le lieu exact plus tard, si jamais vous venez. Sachez seulement qu’il est sûr qu’elles se dérouleront à Luna.

-Bien à vous, Octavius Quintus Assilius,

Le 12 Midas 576’’
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Chapitre 7: le départ d'un grand homme, peut être l'arrivée d'un autre

« En ce beau matin du 24 Ludas 580, ce sont de tristes nouvelles qui nous parviennent du palais Impérial. Krino Hwill,  Général de la Première division de l’Armée Impériale, mais aussi membre du conseil des Généraux de par sa position, est décédé ce matin, car cela faisait déjà plusieurs mois qu’il souffrait de faiblesses cardiaques. En accordance avec ses dernières volontés, il sera enterré dans le cimetière de sa famille près d’Ydran. Nous vous rappelons qu’il était issu du célèbre clan Hwill, contrôlant autrefois une partie des territoires autour de la ville mentionnée précédemment. Ainsi, en plus de l’enterrement d’un grand homme qui est célébré en ce jour, c’est l’extinction d’une illustre lignée centenaire.

Pour cet enterrement, trente soldats de la garde civile de Luna ont été mobilisés, et suivant la tradition, ils seront armés de mousquets, et placés en deux lignes les deux côtés de l’allée centrale du cimetière en garde à vous pendant toute la cérémonie; et une fois le corps placé dans le tombeau, ils tireront vers les cieux par deux fois chacun.

Après cela, un membre de la famille est censé aller déposer son sabre d’officier sur sa tombe, mais puisqu’aucun candidat n‘est éligible à cette tâche selon ces critères, la tâche reviendras au vice-général de la Première Division Impériale, Octavius Quintus Assilius, qui par ailleurs prendras dès demain, après la période deuil de ce jour imposée aux hauts officiers de la Première Division, prendra la fonction de général à la place de son prédécesseur. De plus ; au vu des accomplissements militaires de celui-ci la plupart des gradés de la première division de l’armée impériale sont confiants qu’il fera un bon général, apte à honorer la mémoire du défunt Krino Hwill.»


- Retranscription du message radiodiffusé le matin du 24 Ludas 580, à 9h15.

Toi, joueur

Prénom : Magical Girl Miracle ★ Usami
Surnom : Guerrière de l’amour/défenseuse de la justice/protectrice du monde/Gardienne de la Paix/[insérer ici titre de Magical Girl]
Age : 4
Présence sur le forum : 7 à 8
Niveau de RP : Moyen/Vétéran
Ce que vous aimez : la Justice, l’amour, la magie.
Ce que vous n'aimez pas : La haine, l’injustice, Monokuma.
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